Surmonter l’éco-anxiété grâce à l’écopsychologie : Une approche holistique pour un mieux-être durable

L’éco-anxiété, également appelée détresse écologique, est une réalité grandissante dans nos sociétés modernes. Face à l’urgence climatique, beaucoup ressentent un profond mal-être, allant de la peur pour l’avenir à une culpabilité écrasante. Cet article explore les différentes facettes de l’éco-anxiété, les bienfaits d’un accompagnement avec un écopsychologue, et comment cette discipline innovante, l’écopsychologie, peut transformer ce défi en opportunité pour une vie plus alignée et apaisée.

L’écopsychologie puise ses sources dans différentes disciplines

L’écopsychologie est un domaine interdisciplinaire qui explore les relations entre les êtres humains et le monde naturel, en mettant l’accent sur la reconnexion à la nature comme moyen de promouvoir la santé mentale, le bien-être et la durabilité écologique. Elle combine des concepts issus de la psychologie, de l’écologie, de la philosophie, de la spiritualité et des sciences sociales pour comprendre et répondre aux défis environnementaux tout en tenant compte des besoins psychologiques humains.

Les principes fondamentaux

Les principes fondamentaux de l’écopsychologie :

Connexion intrinsèque à la nature : L’écopsychologie part de l’idée que les êtres humains ne sont pas séparés de la nature, mais qu’ils en font partie intégrante. Cette reconnexion est essentielle pour une vie équilibrée.
Santé mentale et environnement : Les troubles psychologiques modernes, tels que l’anxiété ou la dépression, sont parfois considérés comme liés à une déconnexion croissante entre les humains et leur environnement naturel.
Responsabilité écologique : En rétablissant un lien émotionnel et spirituel avec la nature, les individus sont plus susceptibles d’adopter des comportements respectueux de l’environnement.
Approche holistique : L’écopsychologie ne se limite pas aux dimensions individuelles, mais examine également les systèmes sociaux et culturels qui influencent les relations entre les humains et la planète.

L’écopsychologie vise donc à transformer la façon dont nous nous percevons en tant qu’êtres humains dans un monde en crise, en promouvant une harmonie entre le bien-être humain et celui de la Terre.

Qu’est-ce que l’éco-anxiété ?

L’éco-anxiété est une forme spécifique d’anxiété liée à l’état de l’environnement. Elle peut se définir comme une inquiétude chronique concernant les changements climatiques, la dégradation des écosystèmes et les conséquences pour les générations futures. Ce phénomène, bien que récent dans sa reconnaissance, est en pleine expansion.

Les symptômes de l’éco-anxiété

Les personnes souffrant d’éco-anxiété présentent souvent des symptômes variés, tels que :

Emotionnels : peur, tristesse, culpabilité ou colère face aux catastrophes environnementales.
Physiques : troubles du sommeil, maux de tête ou tensions musculaires.
Comportementaux : évitement des actualités environnementales ou surinvestissement dans des actions écologiques au point d’épuisement.

Témoignage : « J’avais l’impression que chaque nouvelle information sur le climat me submergeait. Travailler avec un écopsychologue m’a aidé à canaliser mes émotions et à agir concrètement pour l’environnement. » — Sarah, 34 ans.

Une réaction normale à une crise globale

L’éco-anxiété n’est pas un trouble pathologique en soi, mais une réponse légitime face à l’ampleur des défis écologiques. Cependant, lorsqu’elle devient paralysante, elle nécessite une prise en charge adaptée, notamment avec un écopsychologue.

Pour approfondir cette thématique, consultez notre guide complet sur les origines de l’éco-anxiété.

Les conséquences de l’éco-anxiété sur la santé physique et mentale

Impact sur le corps

Le stress provoqué par l’éco-anxiété peut entraîner une activation prolongée du système nerveux sympathique, provoquant :

Une augmentation de la tension artérielle.
Une perturbation du sommeil.
Des douleurs chroniques ou des troubles digestifs.

Effets sur la psyché

Sur le plan mental, l’éco-anxiété peut aggraver des troubles préexistants comme la dépression ou l’anxiété généralisée. Elle peut également conduire à des comportements d’isolement social, une perte d’espoir ou un sentiment de désalignement personnel.

Statistique : Selon une enquête menée en 2021, 59 % des jeunes âgés de 16 à 25 ans dans le monde déclarent être très inquiets ou extrêmement inquiets face à la crise climatique (Source : Lancet Planetary Health).

Éco-anxiété et solastalgie, quelle différence ?

Éco-anxiété :

Définition : L’éco-anxiété désigne une forme d’anxiété liée à la prise de conscience des menaces environnementales globales, comme le changement climatique, la perte de biodiversité, ou les catastrophes écologiques.
Manifestations :
- Sentiment d’impuissance ou de culpabilité face à la dégradation de l’environnement.
- Préoccupations constantes liées à l’avenir de la planète et des générations futures.
- Stress, insomnie, ou irritabilité en raison de ces préoccupations.
Origine : Ce terme est souvent utilisé dans le domaine de la psychologie pour décrire une anxiété spécifique à l’époque contemporaine, où les informations sur les crises environnementales sont omniprésentes.
Solutions possibles :
- Prendre des actions concrètes pour l’environnement (mode de vie durable, militantisme).
- Participer à des groupes ou communautés partageant les mêmes préoccupations.
- Consulter un professionnel de santé mentale si l’anxiété devient envahissante.

Solastalgie :

Définition : La solastalgie décrit une détresse psychologique causée par des changements environnementaux subis dans un lieu familier, souvent liés à des catastrophes naturelles, à la pollution ou au développement industriel. Contrairement à la nostalgie, où le mal du pays vient de l’éloignement, la solastalgie est ressentie alors même que l’on reste dans son environnement.
Manifestations :
- Tristesse ou chagrin face à la transformation ou la destruction d’un paysage familier.
- Sentiment de perte d’appartenance ou de déconnexion avec son lieu de vie.
- Désespoir et frustration, souvent accompagnés d’un sentiment d’impuissance.
Origine : Ce concept a été développé par le philosophe australien Glenn Albrecht, qui l’a introduit dans le contexte des changements environnementaux liés à l’exploitation minière et au réchauffement climatique.
Exemple concret :
- Une personne vivant dans une région affectée par des incendies de forêt ou des sécheresses peut ressentir cette forme de détresse en voyant son environnement naturel disparaître.

Similitudes et différences :

Les deux concepts traduisent des émotions face à la dégradation environnementale, mais l’éco-anxiété est davantage prospective (inquiétude pour l’avenir), tandis que la solastalgie est rétrospective et liée à une perte vécue dans le présent.

Gestion et résilience :

S’informer sans se submerger : Limiter l’exposition aux informations anxiogènes tout en restant engagé.
Agir à son échelle : Adopter des gestes écologiques et s’impliquer dans des initiatives locales pour se sentir acteur du changement.
Créer du lien social : Partager ses émotions avec d’autres pour normaliser ses ressentis et trouver du soutien.
Pratiquer la pleine conscience : Méditation, connexion à la nature, ou autres pratiques apaisantes pour gérer le stress.

Ces émotions, bien qu’intenses, peuvent aussi devenir des moteurs pour des actions positives et un engagement envers des solutions durables.

Philosophie sous-jacente :

Ces termes mettent en lumière une réalité contemporaine : le fait que la crise écologique n’est pas seulement une question matérielle ou scientifique, mais qu’elle touche profondément les sphères émotionnelles, existentielles et culturelles. Ils appellent à une transformation, non seulement des systèmes, mais aussi des manières de penser et de ressentir notre rapport au monde.

L’écopsychologie : Une approche innovante pour répondre à l’éco-anxiété

L’écopsychologie est une discipline émergente qui lie l’étude de la psychologie humaine à notre relation avec la nature. Cette approche holistique part du postulat que notre bien-être psychologique est intrinsèquement connecté à celui de la planète.

Les fondements de l’écopsychologie

La nature comme miroir : En observant les cycles naturels, nous apprenons à mieux comprendre nos propres cycles émotionnels.
Interconnexion : L’humain fait partie d’un tout, et sa santé mentale dépend de sa capacité à ressentir et à vivre cette appartenance.
Action réparatrice : Agir pour la planète est aussi une manière de guérir ses blessures intérieures.

Étude de cas : Paul, 42 ans, souffrait de crises d’angoisse liées aux actualités environnementales. Après plusieurs séances avec un écopsychologue, il a commencé à intégrer des actions locales comme le reboisement, ce qui a considérablement réduit son stress.

Pour comprendre davantage l’écopsychologie, lisez notre article détaillé sur les bienfaits thérapeutiques de la reconnexion à la nature.

Le rôle essentiel de l’écopsychologue

Un écopsychologue est un professionnel formé pour accompagner les individus souffrant d’éco-anxiété. Grâce à une combinaison d’outils thérapeutiques classiques et d’exercices en lien avec la nature, il offre un accompagnement unique et personnalisé.

Les bénéfices d’un travail avec un écopsychologue

1. Gestion des émotions

L’écopsychologue aide à identifier et exprimer les émotions souvent refoulées comme la peur ou la colère, et à les transformer en leviers positifs.

2. Réapprendre à se connecter à la nature

Des pratiques comme la sylvothérapie (bains de forêt), la méditation en plein air ou l’écriture en pleine nature sont souvent intégrées pour favoriser un ancrage émotionnel et une reconnexion sensorielle.

3. Transformation de l’impuissance en action

Plutôt que de rester figé dans l’inquiétude, l’accompagnement par un écopsychologue vous pousse à entreprendre des actions concrètes et significatives pour l’environnement, créant ainsi un cercle vertueux.

4. Retrouver un équilibre intérieur

En reliant vos valeurs personnelles à vos actions, vous accédez à une plus grande cohérence entre vos pensées, vos émotions et vos comportements.

Comment se déroule une séance avec un écopsychologue ?

Étape 1 : L’écoute, premiers échanges

Le premier rendez-vous avec un écopsychologue consiste à évaluer vos besoins et vos attentes. Ce moment d’échange permet d’établir une relation de confiance. Ici, vous n’avez pas à justifier votre éco-anxiété, elle est d’emblée considérée comme une inquiétude commune (que nous devrions tous avoir), face à l’urgence climatique. Il n’est pas question, de minimiser ce que vous ressentez ou de le considérer comme une pathologie. Au contraire, nous oeuvrons pour que vous transformiez ces inquiétudes en force de vie. C’est par notre capacité à être créatif que nous pouvons participer à un monde plus empathique et respectueux. Toutes nos forces et nos gestes comptent. Ne croyons pas non plus que nous changerons le monde, cependant nous y participons. C’est de cette responsabilité dont il s’agit. Comment y participer ?

Étape 2 : En pratique

Les séances se déroulent par visio afin de favoriser les spécificités des personnes qui souffrent d’éco-anxiété plutôt qu’un lieu géographique. Cela permet aussi de ne pas ajouter du transport et de l’énergie aux obligations quotidiennes. Vous pouvez participer à notre groupe Facebook afin d’échanger et aussi de partager les solutions que chacun·e peut trouver face aux obstacles rencontrés. Plusieurs fois par an, pour celles et ceux qui le souhaitent des stages en immersion dans le milieu naturel vous sera proposé·e·s, dans le département des Hautes-Pyrénées.

En visio : trois approches vous seront proposées :

Les psychodynamiques

Les psychodynamiques. Si des personnes peuvent avoir en commun de souffrir d’éco-anxiété, chaque personne est unique. L’approche que je vous propose n’est pas « une recette » qui s’applique. C’est un cheminement que nous parcourons ensemble, en connaissance de votre histoire et de votre construction. Vous êtes acteur·trice dans la volonté de mieux vous connaitre afin de transformer l’éco-anxiété que vous ressentez. L’objectif étant de se sentir participer à un monde davantage en lien avec vos valeurs.

L’expression artistique, l’art-thérapie

L’expression artistique, l’art-thérapie. Cette approche ne nécessite pas d’avoir des connaissances artistiques ou des savoirs-faire. Le processus artistique permet de s’appuyer sur la création comme possibilité de transformation. En favorisant le sensible, il devient alors possible de retrouver de la concentration et de baisser le stress et l’anxiété. Ce qui est ensuite plus favorable au travail de transformation. De plus, l’art-thérapie met en forme, ce que vous ressentez devient visible et tangible. Parfois, il est difficile de mettre des mots sur ce que l’on ressent, la création permet ce langage immédiat. Par la suite, il devient alors possible de mettre en lumière cette complexité gardée et nouée en soi.

L’écriture

L’écriture. Le langage et les mots peuvent être des outils complémentaires pour explorer les souffrances et les transformer. L’éco-anxiété est directement liée au langage, à ce que nous nous racontons. En conséquent, la re-écriture favorise un autre récit enclin à agir, plutôt que de subir.

Les outils utilisés varient en fonction de chacun·e de vous. Nous favoriserons au maximum la récupération et le recyclage. Mais aussi des matières simples comme le café, l’huile et les épices. Des matériaux artistiques peuvent aussi trouver leur place selon la sensibilité de chacun·e de vous.

En milieu naturel :

Des marches artistiques en pleine nature.
Des ateliers d’art-thérapie en lien avec la nature.
L’observation consciente d’écosystèmes.
Des ateliers d’écriture.
L’écoute de ses émotions.
Séances de yoga et de méditation.

Étape 3 : Dans votre vie quotidienne

Enfin, le travail avec un écopsychologue vise à vous encourager à participer activement à des projets écologiques, que ce soit à titre individuel ou collectif. Là aussi, c’est un choix personnel. Le plus important, c’est de trouver des solutions au quotidien pour ne plus que vous soyez accablé·e par l’éco-anxiété. De nombreux gestes et toutes sortes d’implications peuvent favoriser, le soin de nos liens, plus adapté à notre écosystème.

Etape 4 : La durée de l’accompagnement avec un écopsychologue

Ce qui est à noter en premier lieu, ce travail demande de s’investir dans le temps de façon régulière. En fonction de l’histoire de chacun·e, l’élaboration peut prendre plus ou moins de temps. L’éco-anxiété peut être aussi intriquée avec d’autres souffrances (comme des traumatismes) et demande donc un travail plus approfondi. Le temps est important, le temps de comprendre, d’apprivoiser et enfin d’assimiler.

Comment un·e écopsychologue peut vous aider ?

Un écopsychologue utilisant des outils comme les psychodynamiques, l’expression artistique, l’écriture et l’art-thérapie peut apporter une approche riche et intégrative pour aider les individus à mieux se connecter à eux-mêmes, aux autres et à la nature. Voici comment ces outils peuvent être utilisés dans le cadre de l’écopsychologie, ainsi que leurs apports :

1. Les psychodynamiques : explorer les relations profondes

Les approches psychodynamiques se concentrent sur les processus inconscients, les conflits internes et les expériences passées qui influencent le présent. Appliquées à l’écopsychologie, elles permettent :

De comprendre la déconnexion à la nature : Identifier les blessures psychologiques ou les croyances culturelles qui ont coupé l’individu de son lien à la Terre.
D’explorer les symboles de la nature : Les rêves, les images ou les souvenirs liés à la nature peuvent être interprétés pour révéler des significations profondes sur l’identité et le lien au monde naturel.
De favoriser une guérison intégrative : Travailler sur les émotions inconscientes peut aider à réconcilier l’individu avec lui-même et avec son environnement.

2. L’expression artistique : une porte vers le ressenti

L’art est un moyen puissant pour exprimer ce qui est difficile à verbaliser. En écopsychologie, il peut :

Faciliter la connexion émotionnelle à la nature : Créer des œuvres inspirées par les éléments naturels aide à ressentir une connexion plus intime avec l’environnement.
Permettre la libération des tensions : L’art peut être un exutoire pour des émotions comme l’anxiété écologique (ou éco-anxiété) et le sentiment d’impuissance face aux crises environnementales.
Encourager l’émerveillement et la gratitude : L’acte de création inspiré par la nature peut renouveler le sens de l’émerveillement et de l’appartenance au monde.

3. L’écriture : un outil pour la réflexion et la transformation

L’écriture permet de structurer ses pensées et d’explorer ses émotions. Elle peut être utilisée pour :

Explorer le lien personnel à la nature : Les journaux de pleine conscience en nature, les récits ou les poèmes permettent de capturer des expériences profondes et de réfléchir sur ses relations avec l’environnement.
Guérir par les mots : L’écriture peut aider à exprimer des douleurs liées à des pertes écologiques (par exemple, la destruction d’un lieu cher) et à trouver des voies de résilience.
Imaginer des futurs positifs : En écrivant des récits où l’individu se voit en harmonie avec la nature, cela peut générer des sentiments d’espoir et de possibilités.

4. L’art-thérapie : créer pour se guérir

L’art-thérapie combine les bienfaits de l’art avec un cadre thérapeutique guidé. Appliquée à l’écopsychologie, elle peut :

Relier l’intérieur et l’extérieur : Utiliser des matériaux naturels (comme le bois, les feuilles, les pierres) pour créer des œuvres peut renforcer la connexion au monde naturel.
Stimuler des prises de conscience : Les créations peuvent révéler des schémas de pensée ou des émotions inconscientes liées à l’environnement ou à soi-même.
Favoriser une reconnexion au rythme naturel : L’acte de créer peut rétablir un sentiment d’appartenance et de synchronisation avec les cycles de la nature.

En résumé, ces outils peuvent apporter :

Une reconnexion émotionnelle et symbolique à la nature, en explorant les dimensions inconscientes du lien à l’environnement.
Une transformation des blessures écologiques (comme l’éco-anxiété ou le deuil écologique) en sources de résilience.
Un épanouissement personnel, en stimulant la créativité et en intégrant des dimensions artistiques et spirituelles à la relation avec la nature.
Une conscience écologique accrue, par des pratiques immersives et introspectives qui encouragent un respect et une harmonie avec le vivant.

L’écopsychologue joue alors un rôle de guide pour accompagner les individus vers une meilleure compréhension d’eux-mêmes et de leur place dans le monde naturel, tout en utilisant des approches créatives et profondes.

Quels résultats attendre d’un accompagnement en écopsychologie ?

Si l’éco-anxiété n’est pas une maladie, elle peut tout de même rendre malade !

Les résultats attendus d’un accompagnement par un écopsychologue utilisant des outils tels que les psychodynamiques, l’expression artistique, l’écriture et l’art-thérapie peuvent être multiples et touchent à la fois les dimensions personnelles, relationnelles et environnementales. Ces résultats varient selon les besoins, les attentes et l’engagement de l’individu, mais voici les principaux bénéfices :

1. Sur le plan personnel :

Reconnecter avec soi-même

Réduction du stress et de l’anxiété : Le contact avec la nature et les pratiques créatives peuvent apaiser le système nerveux et procurer un sentiment de calme et de centrage.
Amélioration de la santé mentale : En travaillant sur les émotions (par exemple, le deuil écologique ou l’éco-anxiété), les individus peuvent mieux gérer les sentiments liés aux crises environnementales ou à d’autres sources de souffrance.
Développement de la résilience : Les approches psychodynamiques et artistiques aident à transformer les blessures ou les conflits internes en sources de force et de créativité.
Clarté sur les valeurs et le sens : En explorant son lien à la nature et au vivant, l’individu peut trouver une orientation plus claire dans sa vie, alignée avec ses valeurs profondes.

2. Sur le plan émotionnel et relationnel :

Équilibre émotionnel

Expression des émotions refoulées : Les outils artistiques permettent d’exprimer ce qui est difficile à verbaliser, comme la colère, la tristesse ou la peur face aux enjeux écologiques ou personnels.
Meilleure gestion des conflits internes : Les approches psychodynamiques aident à comprendre et apaiser les tensions entre les désirs, les peurs et les responsabilités.

Renforcer les liens avec les autres

Empathie et compréhension accrues : Le travail en écopsychologie favorise une ouverture émotionnelle qui peut enrichir les relations humaines, grâce à une meilleure écoute et compréhension mutuelles.
Sentiment d’appartenance : La reconnexion à la nature peut aussi renforcer un sentiment de communauté avec les autres, qu’ils soient humains ou non-humains.

3. Sur le plan écologique et existentiel :

Reconnexion avec la nature

Sentiment d’harmonie avec le vivant : Les pratiques immersives et créatives dans ou inspirées par la nature renforcent le sentiment d’appartenance à un tout plus vaste.
Développement de la gratitude et de l’émerveillement : Ces sentiments favorisent une vision positive et inspirante du monde naturel.

Engagement écologique

Passage à l’action : En transformant des émotions comme l’impuissance ou la culpabilité en énergie créative, l’individu peut devenir plus actif dans des initiatives environnementales ou communautaires.
Prise de conscience accrue : L’exploration des relations avec la nature conduit souvent à un engagement plus fort pour protéger l’environnement et vivre de manière plus durable.

4. Sur le plan créatif et spirituel :

Éveil de la créativité

Libération de la créativité bloquée : Les pratiques artistiques permettent de débloquer l’imagination et de développer une expression personnelle unique.
Inspiration et renouvellement : Le contact avec la nature et les outils créatifs alimentent une énergie nouvelle, souvent porteuse de transformation.

Connexion spirituelle

Sentiment de transcendance : Ces pratiques peuvent éveiller un sentiment de communion avec le vivant, au-delà du cadre individuel.
Approfondissement de la quête de sens : L’exploration de la relation à la Terre peut nourrir une spiritualité écologique, basée sur l’interdépendance et la respect du vivant.

Bilan global attendu :

Un mieux-être psychologique et émotionnel : Grâce à la réduction du stress et à la gestion des émotions.
Un alignement personnel : Trouver une cohérence entre ses valeurs, ses émotions et ses actions.
Une dynamique positive : En intégrant une vision plus équilibrée et harmonieuse de la vie, à la fois intérieure et extérieure.
Un sentiment d’autonomisation : Les individus repartent souvent avec des outils pratiques et une motivation renouvelée pour contribuer à des causes qui leur tiennent à cœur.

En résumé, le travail avec un écopsychologue peut transformer la manière dont l’individu se perçoit, perçoit les autres et interagit avec son environnement, ouvrant la voie à une vie plus équilibrée, créative et respectueuse du vivant.

Pour aller plus loin, découvrez des pratiques simples pour intégrer l’écopsychologie dans votre quotidien.

Pourquoi commencer dès aujourd’hui ?

L’éco-anxiété, bien que légitime, ne doit pas être un frein à votre épanouissement. En consultant un écopsychologue, vous investissez dans votre bien-être et celui de la planète. Trouver un écopsychologue spécialisé peut transformer votre perspective et vous aider à vivre de manière plus sereine.

Conclusion : Transformer la souffrance écologique en éveil intérieur

L’éco-anxiété, reflet d’une conscience accrue des enjeux planétaires, peut devenir une force motrice pour le changement. Grâce à l’accompagnement d’un écopsychologue et aux outils qu’offre l’écopsychologie, il est possible de passer de la paralysie à l’action, et de la peur à une relation harmonieuse avec la nature. Prenez ce premier pas vers une transformation intérieure et extérieure, et redécouvrez la puissance de votre lien avec la Terre.

Passez à l’action dès maintenant !

Si vous ressentez le poids de l’éco-anxiété, ne restez pas seul(e) face à ce défi. Trouver un écopsychologue spécialisé est une étape cruciale pour commencer votre parcours de guérison et de reconnexion. Chaque petit pas compte, tant pour votre bien-être que pour celui de la planète. Ensemble, construisons un futur plus harmonieux et équilibré. Prenez rendez-vous dès aujourd’hui et faites le premier pas vers un avenir apaisé !

Mon parcours

Formation :

Mes études en Arts (Master Arts, Université Toulouse Jean-Jaurès). Une longue expérience en tant qu’artiste plasticienne professionnelle m’ont permis d’acquérir de nombreuses techniques. Je vis physiquement et psychologiquement ce qui peut se passer dans l’acte de créer. Et particulièrement dans les changements qui s’opèrent. En conséquent, je vous accompagne en ce sens.

J’ai enrichi cette formation artistique par des apports théoriques en psychologie (Master Sciences Humaines (Art-Thérapie), Institut de Psychologie, Paris-Descartes).

Je suis membre du collège de la psychanalyse Lacanienne du Sud-Ouest.

Ce qui fait sens pour moi :

Je suis née dans un environnement sauvage (l’Ariège), ce qui a profondément marqué mon rapport à la nature depuis toujours. Elle faisait partie de moi autant que je faisais partie d’elle. J’ai appris à me mouvoir dans l’existence, en observant, en explorant, en rêvant et en m’émerveillant de mon environnement. La nature était une continuité que j’ai toujours recherchée, partout où j’allais. Elle fut un secours indéniables lors de moments difficiles rencontrés dans mon existence, divorce, maladie, reconversion professionnelle. J’ai trouvé dans sa beauté, son silence et son immuabilité, le réconfort qui m’était nécéssaire pour retrouver mon équilibre.

Une approche artistique et psychologique:

Depuis 30 ans, je développe une recherche artistique autour du vivant, motivée par ces souvenirs de l’enfance, plongée dans les jardins, les prairies, les bois. C’est aussi un autre rapport au temps, être en lien direct avec la lumière, les intempéries, la neige. Cela entraine un lien direct avec les matières, les couleurs irisées des insectes, l’odeur de l’herbe mouillée, la lecture des chemins boueux. Et surtout l’oisiveté qui ouvre les imaginaires, ces moments précieux qui accueillent ce qui nous entoure.

Mon processus artistique interroge l’humain en passant par la nature car la psyché humaine m’a toujours semblé très complexe. Oeuvrer m’a permis de transformer ce qui pouvait être trop difficile au quotidien.

Une tournure politique

Alors que la nature n’était pas du tout « à la mode » dans les cursus artistiques (Beaux-Arts et Universités), j’ai continué mon chemin. J’ai trouvé un consensus entre les attentes et ce qui me semblé vitale dans ma pratique. J’ai été étonnée, lorsque la presse et les représentants des institutions artistiques ont commencé à me demander « est-ce que l’art que vous faites est écologique »? Pour moi, cette question ne se posait pas, il l’était intrinsèquement. Par contre, je n’avais pas du tout envie que mon travail dit « écologique », serve des intentions ayant pour objectif de montrer qu’on pense « écolo » alors que le fond est superficiel. L’art est devenu mon outil principal pour penser l’humain, nos liens, nos relations avec les autres formes du vivant. J’enrichis cette exploration par des lectures philosophiques, de la psychanalyse, des neurosciences, des essais scientifiques.

Trouver une unité en tant qu’écopsychologue

L’écopsychologie fut une grande découverte, car je pouvais enfin relier l’art, la nature et la psychologie. Mes trois domaines de prédilection pouvaient enfin trouver une unité et s’enrichir. In fine, ce qui donne encore plus de sens, c’est l’accompagnement thérapeutique autour de ces valeurs qui sont essentielles aujourd’hui. Il est primordial que les personnes qui souhaitent un monde plus en harmonie en valorisant la vie au détriment de cette sur-consommation, puissent retrouver leurs forces.

Pour aller plus loin

Voici un tableau comparatif pour clarifier les différences entre éco-anxiété, solastalgie, collapsalgie et effondralgie, tout en soulignant leurs similitudes et spécificités :

Concept	Définition	Focus temporel	Origine de la souffrance	Nature des émotions
Éco-anxiété	Anxiété liée à la prise de conscience des menaces environnementales globales.	Futur : Anticipation	La dégradation actuelle de l’environnement et ses conséquences à venir.	Inquiétude, peur, impuissance.
Solastalgie	Tristesse ou détresse causée par des changements environnementaux subis.	Présent : Vécu direct	Transformation ou destruction d’un lieu familier.	Chagrin, nostalgie, perte.
Collapsalgie	Souffrance liée à la peur ou à l’anticipation de l’effondrement global.	Futur : Anticipation	Peur de l’effondrement des systèmes sociaux, économiques et écologiques.	Désespoir, urgence, angoisse.
Effondralgie	Détresse causée par l’expérience ou la perception d’un effondrement en cours.	Présent : Observation	Perte de repères face à des signes visibles d’effondrement.	Angoisse, perte de sens, frustration.

Résumé des différences clés :

Temporalité :
- Éco-anxiété et collapsalgie sont orientées vers le futur, centrées sur l’anticipation de crises.
- Solastalgie et effondralgie s’ancrent dans le présent, en lien avec des changements ou des pertes déjà observés.
Origine de la souffrance :
- Éco-anxiété et solastalgie sont spécifiques aux impacts environnementaux directs.
- Collapsalgie et effondralgie incluent des dimensions plus larges, touchant les systèmes sociaux et civilisationnels.
Nature des émotions :
- Éco-anxiété et collapsalgie évoquent une peur de l’avenir et de l’impuissance à le changer.
- Solastalgie et effondralgie traduisent une tristesse liée à la perte ou à l’effondrement de ce qui était connu et familier.

Points communs :

Tous ces concepts expriment des formes de détresse psychologique liées à la crise écologique et sociétale.
Ils traduisent une perte de contrôle, que ce soit face à des événements actuels ou anticipés.
Ils soulignent un besoin d’agir, de comprendre ou de retrouver du sens dans un monde perçu comme en crise.

Enjeux et solutions communes :

Accroître la résilience individuelle et collective pour mieux faire face aux bouleversements.
Créer des espaces de discussion pour partager ces émotions et construire une réponse collective.
S’engager activement dans des solutions concrètes pour retrouver un sentiment d’autonomie et d’efficacité face aux défis à venir.

Références :

Je croise mes références issues de plusieurs disciplines, neurosciences, psychologie, psychanalyse,

philosophie. Je privilégie la clinique, c’est-à-dire l’expérience, ce qui se passe lors de la création.

Le processus artistique devient alors un support de travail thérapeutique.

L’art-thérapie est reconnue par l’OMS :

Elle est reconnue par l’OMS depuis 2019. Ce rapport montre que les arts apportent une aide psychologique. C’est aussi physiologique, sociale et comportementale, en procurant une sensation de bien être comme le dit B. Cyrulnik.

Éthique et déontologie :

En tant que professionnelle de la santé, je réponds à des critères précis. Ces critères sont liés à l’éthique et à la déontologie du SFAT

Vous pouvez en savoir davantage sur mon parcours sur mon site internet

Un échange téléphonique de 15 mn me permettre de savoir si je peux vous aider en fonction de vos besoins.
Je vous accueille dans mon atelier et vous accompagne tout au long de votre thérapie à psychologue tarbes.
Je vous propose des ateliers artistiques sur mesure, adaptés à vos besoins et à votre évolution.
En fonction de votre désir, je vous propose une thérapie par l’art qui répond à votre processus thérapeutique.

Pour me contacter

Écopsychologue, éco-anxiété (nouveau)